Vous êtes en recherche d’un bon ou excellent superviseur pour psychologue, voici un exercice de style sur les critères de recherche de savoir-être et de savoir-faire. Un excellent superviseur pour psychologue en somme.
- Un bon superviseur doit être bienveillant envers ses supervisés, c’est-à-dire qu’il doit les respecter, les écouter, les soutenir et les encourager dans leur développement professionnel.
- Un bon superviseur doit être authentique et transparent dans sa relation avec ses supervisés, c’est-à-dire qu’il doit être honnête, cohérent, clair et ouvert sur ses intentions, ses attentes, ses limites et ses feedbacks.
- Un bon superviseur doit être curieux et ouvert d’esprit face aux différentes approches, méthodes, techniques et problématiques rencontrées par ses supervisés, c’est-à-dire qu’il doit se renseigner, se former, se remettre en question et s’adapter aux besoins et aux demandes de ses supervisés.
- Un bon superviseur doit être respectueux du cadre déontologique et éthique de la profession de psychologue, c’est-à-dire qu’il doit veiller à la
confidentialité, au consentement, à la non-nuisance, à la responsabilité, à la compétence et à l’indépendance professionnelle de ses supervisés.
- Un bon superviseur doit être capable de gérer ses émotions et de réguler son implication dans la relation de supervision, c’est-à-dire qu’il doit être conscient de ses propres réactions, de ses propres besoins, de ses propres
limites et de ses propres biais, et qu’il doit éviter de les projeter sur ses supervisés ou de les laisser interférer avec la qualité de la supervision.
- Un bon superviseur doit être à l’écoute et réceptif aux feedbacks de ses supervisés, c’est-à-dire qu’il doit solliciter, accueillir, prendre en compte et intégrer les remarques, les suggestions, les critiques et les demandes de ses supervisés, afin d’améliorer sa pratique de supervision et de satisfaire leurs attentes.
- Un bon superviseur doit être créatif et innovant dans sa pratique de supervision, c’est-à-dire qu’il doit proposer des outils, des exercices, des supports, des situations, des défis et des perspectives variés et adaptés aux objectifs, aux compétences, aux difficultés et aux intérêts de ses supervisés.
- Un bon superviseur doit être respectueux de la diversité et de la singularité de ses supervisés, c’est-à-dire qu’il doit reconnaître, valoriser et
accompagner les différences individuelles, culturelles, sociales,
professionnelles et personnelles de ses supervisés, sans les juger, les
comparer ou les discriminer.
- Un bon superviseur doit être engagé et impliqué dans la relation de supervision, c’est-à-dire qu’il doit être disponible, attentif, présent, actif, participatif et coopératif avec ses supervisés, et qu’il doit s’investir dans la construction, le maintien et l’évaluation du lien de supervision.
- Un bon superviseur doit être modeste et humain dans sa posture de superviseur, c’est-à-dire qu’il doit reconnaître ses erreurs, ses lacunes, ses doutes et ses difficultés, et qu’il doit accepter de se faire superviser lui-même, de se former, de se documenter et de se faire aider si besoin.
Exemples concrets
- Un bon superviseur est bienveillant envers ses supervisés, par exemple, il les félicite pour leurs réussites, il les rassure en cas d’échec, il les aide à identifier leurs points forts et leurs axes d’amélioration, il les oriente vers des ressources utiles, il les protège contre le burn-out…
- Un bon superviseur est authentique et transparent dans sa relation avec ses supervisés, par exemple, il leur explique le cadre, les objectifs, les modalités et les règles de la supervision, il leur expose ses compétences, ses expériences, ses références théoriques et ses méthodes de travail, il leur donne des feedbacks constructifs, précis et argumentés, il leur exprime ses ressentis, ses opinions, ses doutes et ses interrogations…
- Un bon superviseur est curieux et ouvert d’esprit face aux différentes approches, méthodes, techniques et problématiques rencontrées par ses supervisés, par exemple, il se renseigne sur les courants, les modèles, les outils et les pratiques utilisés par ses supervisés, il se forme à de nouvelles approches, il se remet en question et il modifie sa pratique en fonction des besoins et des demandes de ses supervisés, il les invite à explorer, à expérimenter, à comparer et à intégrer différentes perspectives…
- Un bon superviseur est respectueux du cadre déontologique et éthique
de la profession de psychologue, par exemple, il respecte la
confidentialité des informations échangées lors de la supervision, il obtient le consentement éclairé de ses supervisés, il ne leur cause pas de préjudice, il respecte leur autonomie et leur liberté de choix, il ne dépasse pas ses compétences et il oriente ses supervisés vers d’autres professionnels si nécessaire, il ne se laisse pas influencer par des intérêts personnels, financiers ou institutionnels…
- Un bon superviseur est capable de gérer ses émotions et de réguler son implication dans la relation de supervision, par exemple, il identifie ses propres émotions, il les exprime de manière appropriée, il les utilise comme source d’information, il les régule si elles sont trop intenses ou trop envahissantes, il prend du recul et de la distance par rapport aux situations vécues par ses supervisés, il ne s’identifie pas à eux, il ne les infantilise pas, il ne les culpabilise pas, il ne les manipule pas…
- Un bon superviseur est à l’écoute et réceptif aux feedbacks de ses
supervisés, par exemple, il leur demande régulièrement leur avis, leur
satisfaction, leur insatisfaction, leurs besoins, leurs attentes, leurs suggestions, leurs critiques et leurs demandes concernant la
supervision, il les écoute avec attention, il les remercie pour leurs
feedbacks, il les prend en compte et il les intègre dans sa pratique, il
modifie le cadre, les objectifs, les modalités et les règles de la supervision si nécessaire, il s’excuse et il répare ses erreurs si besoin…
- Un bon superviseur est créatif et innovant dans sa pratique de supervision, par exemple, il propose des outils, des exercices, des supports, des situations, des défis et des perspectives variés et adaptés aux objectifs, aux compétences, aux difficultés et aux intérêts de ses supervisés, il utilise des supports visuels, auditifs, des mises en situation, des études de cas, des simulations, des métaphores, des analogies, des histoires…
- Un bon superviseur est respectueux de la diversité et de la singularité de ses supervisés, par exemple, il reconnaît, valorise et accompagne les différences individuelles, culturelles, sociales, professionnelles et personnelles de ses supervisés, il ne les juge pas, il ne les compare pas, il ne les discrimine pas, il s’adapte à leur rythme, à leur style, à leur personnalité, à leur parcours, à leur contexte, à leur public, à leur problématique…
- Un bon superviseur est engagé et impliqué dans la relation de supervision, par exemple, il est disponible, attentif, présent, actif, participatif et coopératif avec ses supervisés, il s’investit dans la construction, le maintien et l’évaluation du lien de supervision, il crée un climat de confiance, de sécurité, de convivialité, de collaboration, il partage ses expériences, ses connaissances, ses ressources, ses conseils, il sollicite la participation, l’interaction, la réflexion, la créativité, la responsabilisation de ses supervisés
- Un bon superviseur est modeste 😉
Si vous trouvez ce superviseur de psychologue, répondant à tous les critères, faites-moi signe afin que je puisse suivre sa supervision.
Frédéric LAURA Psychologue superviseur
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